Quel air inquiétant !
Cette danse des chevaliers raconte la confrontation des membres de deux familles ennemies – les Montaigu et les Capulet – qui se toisent.

Sur cette rythmique rigide des tubas et des trombones, Prokofiev fait jouer aux cordes un motif impétueux, presque militaire, souligné par des coups de grosse caisse.

Puis les cors entonnent un second motif, majestueux, repris ensuite par les trombones et les trompettes.

Quelle illustration géniale de cette mythique tragédie shakespearienne !

Quel sens de la mise en scène, ce Prokofiev !